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FILLES DU FEU
Prix du meilleur acteur
Bruno Debrandt

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Filles du feu
 Prix du meilleur acteur à Bruno Debrandt
au Festival International du Film Fantastique de Menton 2023

Une série réalisée par Magaly Richard-Serrano

 

avec Michele Laroque, Guillaume de Tonquedec, Wendy Nieto, Zoe Adjani, Lizzie brocheré, Anabelle Lopez 
Sujet :
En 1609, au Pays Basque. Issues d’une longue lignée d’avorteuses-guérisseuses, trois sœurs voient leurs vies mises en danger par l’arrivée du juge Pierre De Lancre dans la région. Hostile et terrifié par la liberté et le savoir des femmes, il va mener ce qui sera l'une des chasses aux sorcières les plus meurtrières de France

Le rôle du juge Pierre de Lancre a été confié à Bruno Debrandt, qui dit avoir lu des extraits du livre du juge, Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons : « 400 ans plus tard, il fait d'ailleurs toujours l'objet d'une réédition en août 2022, il y a des gens qui l'achètent à 4 000 € sur internet ! C'est toujours un ouvrage de référence ».

Pour le quotidien La Dépêche, la série compte une magnifique distribution d'actrices à commencer pas la grande comédienne espagnole Angela Molina dont les trois filles dans la série sont jouées par Anabel Lopez, Lizzie Brochéré et Zoé Adjani, toutes captivantes

Dans un registre inhabituel, Michèle Laroque « représente la femme savante éduquée qui peut contrer les propos du juge. Son discours est très fort sur le bûcher. Elle a accepté très vite le rôle, comme Angela Molina dont nous savons la chance que nous avons de l'avoir au générique. Cette immense comédienne est l'image marquante de la femme forte. Elle surprend par son charisme. Elle connecte la France à l'Espagne » précise la productrice Stéphanie Carrère

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La réalisatrice Magaly Richard-Serrano confie « Réaliser Filles du feu est un rêve de petite fille fascinée par les sorcières et passionnée d'histoire depuis toujours. Mais parler des sorcières, c'est d'abord les réinventer, car, dans les livres, il ne reste d'elles que les témoignages de leurs bourreaux et les clichés qu'ils véhiculent. Et que je souhaite déconstruire. Devineresses, magiciennes, ensorceleuses ? Pour moi, elles étaient avant tout des guérisseuses, c'est-à-dire femmes-médecins ou sage-femmes, qui entretiennent un rapport magique au monde et à la nature…
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Mais, en réalité, beaucoup de femmes pouvaient entrer dans la catégorie “sorcière”, pourvu qu'elles ne rentrent pas dans le moule. Symbole de subversion et d'émancipation, elles représentent la figure de la femme dangereuse car insoumise économiquement (veuves fortunées, artisanes), insoumise sexuellement (prostituées, adultères, lesbiennes), insoumise moralement (athées, savantes). Des femmes que j'ai choisi de traiter comme des héroïnes contemporaines sans souci de véracité historique. Car les sorcières n'appartiennent pas au passé : au Pays basque, la chasse aux sorcières de 1609 est enseignée dans les écoles et beaucoup de jeunes femmes se revendiquent sorgin »…
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