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Le 8ème Festival International du Film Fantastique de Menton ouvre ses portes le 31 octobre 2024 au
palais de l'Europe !
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Plongez dans l'univers du fantastique à Menton !
ouvert au public,
Cinéphiles et amateurs de sensations fortes,
préparez-vous à vivre une expérience inoubliable entre frissons et émerveillement.
 

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Cat's eyes

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Cat's eyes
Bientôt sur TF1
avec Ophélia Kolb
Membre du jury du 8e Festival International du Film Fantastique de Menton 2024

Créée par Michel Catz
Avec Camille Lou, Constance Labbé, Claire Romain, Carole Bouquet, Elodie Fontan
l’une des séries les plus attendues de la rentrée c'’est dévoilée au Festival de la Fiction à la Rochelle.
Le premier épisode de « Cat’s eyes », adaptation du dessin animé culte des années 1980, a été présenté en avant-première , en présence d’une partie du casting.


 

Synopsis :

En 2023, dans la ville Lumière, Alexia, Tam et Sylia se retrouvent après des années de séparation. Au même moment, une œuvre ayant appartenu à leur père disparu dix ans plus tôt dans le mystérieux incendie de sa galerie d’art resurgit lors d’une prestigieuse exposition à la Tour Eiffel. Elles décident alors de prendre tous les risques pour la dérober dans l’espoir de comprendre enfin ce qui lui est arrivé. Très rapidement, le trio se retrouve dans la ligne de mire de Quentin Chapuis, capitaine de la BRB, chargé d’arrêter ces nouvelles voleuses qui ne cessent de lui échapper. Mais il ignore que parmi elles se cache son grand amour de toujours, Tam…

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Coproduite par Amazon Prime Video , Big Band Story et la chaîne de télévision TF1 , la série live-action Cat's Eye suit les trois sœurs Chamade (interprétées par Camille Lou , Constance Labbé et Claire Romain ) qui agissent comme des voleurs d'art et volent plusieurs œuvres dans les musées.

L'intrigue est évidemment très fidèle à celle du manga original, sérialisé dans le Weekly Shonen Jump de 1981 à 1985, mais déplace évidemment le décor du Japon vers la France.

 

Michel Catz est le showrunner et scénariste principal de la série, tandis qu'Alexandre Laurent en est le réalisateur. La série - composée de 8 épisodes d'une durée de 52 minutes chacun - sera diffusée en France sur TF1 cet automne, tandis qu'elle arrivera sur Rai 2 dans les premiers mois de 2025 .

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Pour les enfants des années 1980, biberonnés au Club Dorothée, à Croque-Vacances et Amuse 3, le dessin animé Signé Cat's Eyes, tiré du manga japonais éponyme, fait figure de véritable madeleine de Proust avec son générique galvanisant et ses héroïnes modernes, des « filles d'aujourd'hui, enfants de la forme » qui se transforment en vives panthères quand vienne minuit (en relevant au passage tous les défis).

C'est donc peu dire que ces fans devenus grand(e)s (et accessoirement des femmes responsables des achats de moins de 50 ans) attendent avec impatience – teintée d'une certaine méfiance, on ne touche pas aux doudous ! – la série événement de TF1, adaptation en live action des aventures des sœurs Chamade, gérantes d'un café le jour, voleuses la nuit.

Dévoilés à l'occasion de la 26e édition du Festival de la fiction de La Rochelle avant leur diffusion prochaine sur la Une, les deux premiers épisodes de Cat's Eyes susciteront chez les amateurs une certaine satisfaction… et quelques frustrations. Quant aux néophytes, ils pourraient bien se laisser embarquer par cette version audacieuse réalisée par Alexandre Laurent, déjà aux manettes du Bazar de la Charité et des Combattantes.

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Un brin différente de l'anime, la série en transpose l'histoire originelle à Paris, en 2023. Tam (Camille Lou) y retrouve son aînée Sylia (Constance Labbé) et sa cadette Alex (Claire Romain) après des années de séparation. Son obsession ? Prouver que la mort de leur père dans l'incendie de sa galerie d'art dix ans plus tôt n'était pas accidentelle. L'occasion lui en est donnée quand l'un de ses tableaux refait surface lors d'une exposition à la tour Eiffel…

Tam décide de le voler au grand dam de la raisonnable Sylia, décidée à laisser le passé dormir en paix. Heureusement peut-elle compter sur l'aide d'Alex, aussi enjouée qu'aventureuse, pour déjouer la surveillance de Quentin (MB14), son ex-fiancé, devenu capitaine de la BRB chargé de traquer les trafiquants d'art.

Dès les premières secondes, en apesanteur sur la Dame de fer, la fiction annonce sa (grande) ambition : en donner pour son argent à la chaîne (en l'espèce 25 millions d'euros pour les 8 épisodes, soit trois fois plus que pour les autres séries de prime time de TF1) et en mettre plein la vue au public. Mission accomplie avec un prologue spectaculaire et rythmé, à l'esthétique soignée.

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Mais si elle est toujours aussi bluffante visuellement, la suite peine d'abord à maintenir la cadence. À trop vouloir exploiter un décor que l'on imagine très coûteux – la tour Eiffel est filmée sous toutes les coutures – , elle expédie la présentation et les motivations de ses véritables héroïnes, réduites à jouer les faire-valoir du monument pendant les trois quarts du premier épisode. Lequel privilégie l'action à l'humour et l'émotion.

La suite parvient heureusement à mêler bien plus harmonieusement les genres, entre comédie, mystère, aventure et romance. Un combo fun et feel-good, agrémenté de jouissifs clins d'œil à la culture populaire et à la génération Dorothée. Le moindre n'est pas le générique en animation plutôt réussi qui revisite l'iconique bande originale par la voix d'Anne Sila, révélé par The Voice en 2015.
 

Autre figure du télécrochet dont il fut le finaliste l'année suivante face à Slimane, MB14 incarne Quentin Chapuis, policier maladroit et énamouré. Las ! Le rappeur se révèle moins à l'aise dans l'art de débiter des répliques que dans celui d'enchaîner les rimes. Et son interprétation est aussi approximative que le flair d'enquêteur de son alter ego. Fâcheux mais pas de quoi gâcher le plaisir du spectateur.

Car le reste du casting est en revanche très convaincant. Charismatiques, les trois comédiennes principales parviennent rapidement à trouver une belle alchimie, et faire exister la complicité de la féminine fratrie. Mention spéciale à Claire Romain (vue dans Ici tout commence), dont l'énergie communicative emporte la mise. Autre belle surprise : Élodie Fontan, surprenante dans la peau d'une tueuse psychopathe peroxydée, la bien mal nommée Prudence. L'actrice se glisse avec un plaisir jouissif dans ce rôle à contre-emploi, qui flirte joyeusement avec les codes du manga.

Carole Bouquet, Gilbert Melki et Grégory Fitoussi complètent la distribution de ce pari sériel de haut(s) vol(s), qui après un décollage en demi-teinte finit par trouver son rythme de croisière. On attend donc confiants la suite du voyage, avec des escales prévues au Louvre et au château de Versailles. De quoi séduire à l'international. Après la diffusion sur TF1, la série sera d'ailleurs proposée au catalogue de Prime Video.

 

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